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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 13:40

koi-nobori3.jpg


L'an dernier je vous parlais de Hina Matsuri (la fête des filles) qui se déroule au mois de mars.


Au mois de mai, traditionnellement au Japon on fête kodomo no hi ( litt. Fête des enfants). Cette journée du 5 mai est un jour férié. Cette journée, dans tout le Japon, célèbre les enfants et plus particulièrement les garçons.


Cette fête d'origine chinoise, fut introduite au Japon au VIIIème siècle (Epoque Nara). Dans l'ancien temps, ce festival juste avant l'été était consacré aux iris, d'où son autre nom shōbu no sekku (festival des Iris).


Mais elle a pris tout son sens à l'époque de Kamakura (XIIème-XIVème) puis à celle d' Edo (XVIIème-XIXème), où les familles de samouraï donnèrent une plus grande importance à cette journée, où les jeunes garçons se voyaient remettre des armures.(shōbu = iris et  son homophone shōbu signifiant valeurs militaires).

En 1948 cette journée est rebaptisée kodomo no hi, fête des enfants. Elle reste néanmoins traditionnellement tournée vers les garçons.


On suspend toujours des feuilles d'Iris et d'armoise aux portes des maisons pour conjurer le mauvais sort.

Les enfants ont même parfois le droit de goûter du saké parfumé à l'Iris en dégustant des pâtisseries traditionnelles comme les Kashiwa moschi, un gâteau de riz fourré à la pâte de haricots rouges(l'an) et plié dans une feuille de chêne (symbole fort car les feuilles de chêne représentent la prospérité car elles ne  doivent pas tomber avant les nouveaux bourgeons comme les parents qui ne doivent pas mourir avant la maturité de leurs enfants)


De nos jours les garçons ne reçoivent plus d'armure mais les parents exposent dans le Tokonoma (sorte d'alcôve, d'autel. Lieu très important au Japon, j'y reviendrais dans un autre article), une armure de samouraï de taille réduite.


Autre symbole fort, et si joli, celui de la carpe Koï. Carpes, qui selon la légende chinoise, après avoir remonté le fleuve s'envoleraient vers le ciel pour se transformer en dragons.

Ainsi lors de kodomo no hi, des bannières de carpes, koï nobori, flottent dans le ciel japonais, représentant la force et la persévérance. Traditionnellement, sur la baguette de bambou la première carpe, la plus large et noire représente le père, la deuxième rouge et moins large représente la mère puis une carpe est accrochée pour chaque garçon de la famille. Croissance, force, courage et persévérance des qualités que l'on souhaite particulièrement aux garçons, les filles ayant, je le répète, leur fête le 3 mars.


J'accroche sur mon balcon une koï nobori sur mon balcon, en l'honneur de mes deux garçons, l'un deux d'ailleurs est, coïncidence du calendrier, né un 5 mai, doublement fêté.


Jetez un oeil sur mon balcon parisien... et dans le ciel japonais, vous voyez flotter les carpes.


CIMG1914.JPG

 

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 08:44

Les grands tournois de sumo sont organisés tout au long de l'année, les mois impairs. 

Hatsu basho à Tokyo en janvier, Haru basho à Osaka en mars, Natsu basho à Tokyo en mai, Nagoya basho à Nagoya en juillet, Aki basho à Tokyo en septembreet  Kyushu basho à Fukuoka en novembre.

C'est le résultat à ces tournois qui détermine le classement (banzuke) pour le tournoi suivant.

 

Voilà un mois environ que le tournoi de printemps de Osaka a fermé ses portes et dans quelques jours celui de Tokyo va se dérouler (du 9 au 23 mai 2010). Le 26 avril va paraître le classement pour le tournoi à venir.

 

D'ores et déjà on sait que cette année toutes les caméras vont suivre le parcours du nouvel ôzeki, Baruto. Ce sumo estonien est le second européen, à devenir ôzeki, et le huitième étranger (après les hawaïens (Konishiki, Akebono, Musashimaru), les mongols ( Asashôryû, Hakuhô, Harumafuji) et après le bulgare (Kotoôshû).

 

baruto1-copie-1.jpg

Cérémonie de promotion au rang d'Ôzeki de Baruto.

 

baruto2.jpg

Baruto porté par ses pairs au sein de la beya

 

Bien entendu les afficionados auront noté que les grades de tête du classement ne sont plus aux mains des japonais puisque le yokozuna actuel (plus haut rang) est un mongol Shō Hakuhō, yokozuna depuis 2007.

 

Mais revenons dans le cœur du tournoi qui va se dérouler au KOKUGIKAN, temple du sumo à Tokyo. Quel fan de sumo n'a pas rêvé de venir le visiter surtout lors d'un hon basho (grand tournoi) ?

 

 

Il se situe à deux minutes à pied de la station de métro Ryôgoku. Il est reconnaissable à son toit pointu vert tendre.

 

Tournoi.JPG

 

Devant l'entrée, quand il y a un tournoi, flottent des drapeaux vantant les mérites des lutteurs.

 

Tournoi2.JPG

 

 

Voilà vous y êtes !!!

 

Entrez dans ce temple ni boudhiste, ni shintoiste mais où pendant plus de quinze jours les fidèles vont s'enflammer pour leurs dieux... 

 

 

Basho(22)

 

Le dohyô est l'arène où se déroulent les combats. D'environ 6 mètres de côté, tout en argile tassée. Un cercle de 4,55m de diamètre délimité par des petits sacs de riz à moitié enterrés dans l'argile. Deux lignes blanches marquent l'emplacement de départ des lutteurs.

A deux des coins se trouvent le panier de sel et le seau en bois rempli d'eau.

Le dohyô est orienté selon les points cardinaux matérialisés par les pompons qui pendent du toit.  Les femmes ne peuvent pas monter sur cette arêne sacrée bénie par le prêtre shinto.

 

Cet art est très règlementé, chaque personnage (comme l'arbitre en costume traditionnel = gyojî) a un rôle précis, chaque geste est un rituel.

Je ne suis pas technicienne de cet art, même si le fait d'avoir assisté à des tournois m'a beaucoup éclairée sur le sujet je n'ai pas prétention à tout connaître. Aussi pour ceux et celles qui veulent creuser ce sujet rendez-vous sur le site français du sumo.

Le planning des tournois pour la journée est organisé tous les matins. Il faut savoir que les rencontres entre yokozuna et ôzeki ont lieu dans les derniers jours du tournoi.

 

Avant même que débutent les combats du jours, il y aune cérémonie de présentation des rikishi du plus haut niveau (les makuuchi). Présentation des lutteurs côté ouest puis côté est. Tous ne sont vêtus que d'un grand tablier de parade où est richement brodé au fils de soie et d'or le "logo" du lutteur, plus précisément celui de son sponsor. Ils montent un à un sur l'arêne à l'appel de leur nom (soyons attentifs...). Après, formant un cercle, ils effectuent une "danse" faite de rotations vers le centre et vers l'extérieur du cercle...

 

Basho (20)

 

Ensuite vient la cérémonie réservée au Yokozuna ( signifiant littéralement corde à l'horizontal) qui apparaît orné de sa ceinture de corde de coton blanc agréméntée de bandes de papier blanc découpé (la tsuna).

 

Sachons que souvent le duel ne dure que quelques secondes, bien moins que la confrontation mentale qui elle peut durer jusqu'à 5 minutes, temps où les deux lutteurs se font face et font des exercices d'assouplissement, relevant les jambes alternativement puis frappant le sol de leurs pieds. Puis ils vont chacun dans un coin du "ring" se rincer la bouche avec de l'eau, avant de jeter ensemble une poignée de sel sur le sol argileux puis de finir par un assouplissement accroupi...

 

C'est seulement après ces différents rituels que le temps de la lutte va arriver. L'arbitre relève son éventail entre les deux lutteurs marquant que tout va commencer... Les deux lutteurs ont les poings au sol et là... le premier qui déséquilibrera son adversaire, en l'amenant hors du cercle, gagnera...

 

Basho (5)

 

Mais chut ! regardons le spectacle...

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 15:25
C'est bon vous êtes au point, ou presque, sur cet art martial japonais qu'est le sumo...
Donc en route pour le quartier de Ryogoku à Tokyo...
Soyons matinaux, car si quelques beya ouvre leurs portes aux visiteurs (notamment aux occidentaux), c'est toujours dans le cadre de l'entraînement quotidien des lutteurs et ceux-ci commencent leur journée très tôt.

Vers 4h du matin les jeunes procèdent au nettoyage du cercle d'entraînement et des tatamis. Vers 6h commence leur entraînement. 

Vers 9h arrivent les élèves déjà expérimentés que l'on appelle les sekitoris (les juryô et makuuchis) pour leur entraînement qui se termine vers 11h.


Ensuite les sekitoris se lavent aidés par un lutteur inférieur en grade qui leur est individuellement affecté (
rapport un peu comme entre l'écuyer et le chevalier au Moyen-Âge en Occident) puis ils passent vers le coiffeu, où la coiffure spécifique au lutteur de sumo est réalisée selon des méthodes ancestrales et il faut avoir une sacrée poigne pour réaliser cette "couette".



Vers midi
les lutteurs expérimentés et le maître de la beya (oyokata) passent à table pour
déguster le repas fait de riz ou de nouilles, de beignets de poisson, de boulettes de viande, de tôfu, de boissons sucrées et bien entendu d'un chanko nabe (plat typique du sumo), préparé et servi par les plus bas en grade qui ne prendront leur premier repas de la journée qu'après pour ensuite tout nettoyer pendant que leurs aînés hiérarchiques feront la sieste.

Pendant la sieste des sekitoris faisons le point sur le chanko nabe: c'est un ragoût très salé et assez gras même s' il présente un certain équilibre par la diversité de ses ingrédients.Ce plat est fort en protéines.




Traditionnellement le nabe (nom donné par la marmite dans laquelle on fait cuire le ragoût), était fait à base de poulet et de tôfu (pâte de soja).
En effet par superstition on ne mettait ni boeuf ni porc dans le nabe des lutteurs car ce sont des animaux à quattre pattes et ils risquaient de tomber à quattre pattes dans le doyô. Pas plus que l'on ne mettait de poisson, car cet animal sans membre pouvait porter malheur au lutteur qui a besoin de ses membres pour lutter.
Mais désormais le chanko nabe est plus diversifié.



Après un peu de calme, la beya se réveille et chacun vaque à ses occupations jusqu’au repas de 19h-20h, puis tout le monde va se coucher.

Notons que si les repas sont pris juste avant la sieste ou la nuit c'est par principe "nutritionniste" : il faut que le lutteur prenne du poids, or en se couchant sur le repas cela fait circuler lentement la nourriture dans l'organisme donc prise de poids et de gras. "Qui dort dîne" dit-on en occident, "qui va au lit a bien dîné" pourrait-on dire au pays du sumo.
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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 13:46

Le sumo, plus encore qu'un sport, c'est un art réservé aux hommes.
Les lutteurs de sumo sont appelés rikishi
plutôt que sumotori, expression utilisée en France. Le sumo tire ses origines dans des rites de la religion shintoïste.

Il y a 6 tournois(basho) majeurs annuels au Japon : trois se déroulent à Tokyo, en présence de l'empereur et de l'impératrice, trois autres prennent part à Osaka, Nagoya et Fukuoka.


 
Calendrier des tournois majeurs
Tournoi du nouvel an (Hatsu basho) Janvier Tokyo
Tournoi du printemps (Haru basho) Mars Osaka
Tournoi d'été (Natsu basho) Mai Tokyo
Tournoi de Nagoya (Nagoya basho) Juillet Nagoya
Tournoi d'automne (Aki basho) Septembre Tokyo
Tournoi de Kyûshû (Kyûshû basho) Novembre Fukuoka

Les tournois durent 15 jours et s'ouvrent un dimanche. Chaque lutteur combat une fois par jour. La journée commence avec les lutteurs les moins gradés et après les combats se succèdent dans un sens ascendant des grades. Les lutteurs de haut niveau s'affrontent en fin de journée jusqu'au dernier combat qui oppose les Yokozuna (grands champions)
Ce sport est très codifié et les rituels sont aussi importants que les combats en eux-mêmes.

Pour mieux approcher cet art, l'idéal est de pouvoir accéder à une beya (une écurie de sumo) qui se situe dans le quartier de Ryogoku à Tokyo, quartier où se trouve d'ailleurs le stade national de sumo (le kokujikan). Ainsi n'est-il pas rare de croiser dans les rues de Ryogoku des sumos en yukata (kimonos de coton) qui se rendent à pied de leur beya à une compétition.

Avant de nous rendre dans la beya et d'assister à un tournoi il est bon de connaître quelques règles:

  • Les lutteurs sont classés selon une hiérarchie et un lutteur selon ses résultats au 15 matchs de chaque tournoi peut monter ou non au rang supérieur (pour monter au rang supérieur il doit avoir 8 victoires ou plus sur les quinze matchs du tournoi)Le classement est publié à la fin de chaque tournoi majeur, et s'appelle le banzuke.
Huit victoires sur quinze match sont appelées Hachikoshi, huit défaites s'appellent Makekoshi.
Les rangs de sumô
Yokozuna (le plus haut grade)
Ôzeki
Sekiwake
Komosubi
Maegashira
Juryô

Il existe des règles spécifiques aux deux plus hauts grades
. En effet, les Ôzeki perdent leur titre dès qu'ils subissent deux makekoshi de suite. Quant au Yokozuna, le plus haut rang  que peut atteindre un lutteur, même s'il subit un makekoshi son titre ne peut plus lui être retiré.

  • Le ring (Dohyô) où se déroule le combat est surmonté d'un toit évoquant les temples shintô. Tout réside dans ce cercle de moins de 5 mètres de diamètre matérialisé par une corde (tokudawara).
"Tout ce que tu désires est dans ce cercle de combat" dit-on aux jeunes lutteurs.


  • La règle de base: le gagnant est celui qui parvient le premier à faire sortir son adversaire du ring ou à lui faire toucher avec une autre partie du corps que la plante des pieds


Nous allons bientôt nous rendre dans une beya, expérience riche d'enseignements et qui fait tomber certains a priori que notre monde occidental peut avoir sur ces lutteurs.
Après ces préparatifs nous serons fin prêts pour assister au tournoi du mois de mai à Tokyo.

En attendant vous pouvez vous imprégner de l'atmosphère de l'univers de ces "demi-dieux" à travers le livre autobiographique de Kazuhiro Kirishima.
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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 17:00
Le 3 mars, Hina matsuri (fête des poupées), est un jour consacré aux petites filles. Les jours qui ont précédé dans les foyers japonais  les mamans des petites filles exposent sur des estrades à plusieurs niveaux et drapées de rouge, des poupées splendides habillées en kimonos.
Ces poupées symbolisent les personnages de la cour impériale avec tout en haut de l'estrade l'empereur et l'impératrice souvent devant un paravent doré.
Puis des dames de la cour portant des verres de saké,  sur la marche en dessous des musiciens et enfin tout en bas des ministres.
Parfois la présentation est plus modeste et peut même se résumer au couple impérial.


Cette célébration ancestrale s'appelle aussi Momo no sekku (fête des fleurs de pêchers) cette date correspond plus ou moins à la floraison des pêchers.
Ce jour-là les petites filles sont revêtues de splendides kimonos, elles vont se recueillir au temple shintô, reçoivent leurs amies et dégustent des gâteaux dont le plus typique (hishi mochi) est en forme de losange de trois couleurs: le rouge pour chasser le mal, le blanc pour la pureté et le vert pour la santé. Ce gâteau peut-être accompagné d'un peu de saké doux, peu alcoolisé (shirosake).

A la fin de la journée de fête, les poupées retournent dans leurs cartons jusqu'à l'année suivante, pour porter bonheur à la petite fille et éviter qu'elle ne se marie tard.
Les petites filles s'endorment bercées par la chanson Ureshii hina matsuri

Akari o tsukemashô bonbori ni
Ohana o agemashu momo no hana
Go-nin bayashi no fue taiko
kyô wa tanoshii hinamatsuri

(Allumons les lanternes
Disposons les fleurs de pêchers
les 5 musiciens de la cour jouent de la flûte et du tambour
Aujourdh'ui joyeuse fête des poupées)











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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 13:21

Au Japon, beaucoup de festivités sont liées aux saisons et à l'admiration de la nature.
La fleur de cerisier ou sakura est, sans doute, la fleur  préférée des Japonais: symboliquement cette fleur est une évocation de la beauté evanescente du monde.

Les Japonais sont sensibles aux cycles naturels et aux changements dûs à l'écoulement du temps. L'éphémère est une donnée de base de leur philosophie: vivre l'instant, être en phase avec lui.


De mars à avril, la floraison des cerisiers provoque un tel engouement national que les médias informent de l'avancée géographique de la floraison (sakura zensen), qui du sud des îles Okinawa remonte vers le nord et Hokkaido.


Dans les parcs ont lieu des piques-niques, on fête hanami (lit. voir les fleurs) sous les cerisiers en fleurs. Les gens se réunissent en famille, entre amis, entre collègues de travail, pour boire, manger, chanter sous les cerisiers. 

Il y a tellement de compétition pour trouver un "bon endroit" que les sociétés envoient un de leurs employés, dès le matin, réserver un coin pour la pause de midi ou pour le soir.

Assis sur des nattes ou de simples baches de plastiques les japonais festoient avec bière, thé et saké. Si par chance un pétale de sakura tombe dans le saké c'est de bonne augure et signe de bonheur. Quand la brise souffle sur ce joli tableau alors fusent des "kirei, kirei" (= c'est joli)...
Cette période culmine avec le 8 avril hana matsuri et la célébration de l'anniversaire de Bouddha.

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 20:40

Avant tout, dans les deux cas, sashimi ou sushi, il s'agit de poisson cru.

  • Les sashimi : Ce sont de fines lamelles de poisson ou fuits de mer crus (le terme sashimi voulant dire cru) que l'on trempe dans la sauce avant de déguster. Au Japon ces sashimi sont souvent présenter en "reconstitution " du poisson entier (Ikizukuri) servi sur un lit de verdure (tsuma) composé de feuille de sariette (shiso) du radis japonais blanc (daïkon connu pour faciliter la digestion) et de la ciboulette (asatsuki). En accompagnement en plus de la sauce soja on sert du raifort (wasabi, c'est pâte verte au goût fort rendue célèbre par le film du même nom), et du gingembre vinaigré (gari) qui nettoie le palais entre les différentes sortes de poisson. Le riz blanc est servi dans un bol à part et n'est pas vinaigré.
  • Les sushi : Ici, la grande différence c'est que  le poisson cru est associé à du riz vinaigré et refroidi.
 Il existe 3 grandes catégories de sushi:
  1. les nigiri zushi : Certainement les plus connus, sont formés de petites bouchées de riz garni d'un morceau de poisson cru ou d'omelette sucrée.
  2. les oshi zushi : Ce sont des sushi pressés.Pour leur réalisation on dispose une couche de riz dans une boîte rectangulaire en bois dessus le riz on pose une gariture de poisson ou de crabe . L'ensemble est retiré de la boîte et coupé en portions.
  3. les maki zushi : Ils sont fait en déposant sur une feuille d'algue (nori) du riz et sa garniture, puis en roulant le tout grâce à une natte en bambou. Suivant la taille ils ont des noms différents. Les hoso maki zushi qui sont les petits rouleaux, les futo maki sushi plus épais et enfin les temaki zushi qui ne sont plus en rouleau mais en cône.
On peut rapprocher des sushi les chirashi zushi qui consistent en un gros bol de riz sur lequel les morceaux de poisson cru sont simplement disposés harmonieusement.
Egalement rentrent dans la catégorie sushi les inari zushi qui sont des poches de tofu remplies de riz et frites.

Tout ceci doit vous sembler bien compliqué, mais au fil du temps et des recettes, tout ceci deviendra familier, un peu comme pour le judoka qui au début s'emmêle dans les noms japonais des prises de judo.





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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 19:13


Originaire de Chine et introduit au Japon lors de l'occupation chinoise, le temari est une sorte de petite balle confectionnée avec des chutes de tissu à kimonos assemlées.
Traditionnellement offertes comme jouet par les parents à leurs enfants, elles contenaient à l'intérieur un papier avec un voeu inscrit dessus, d'autres peuvent contenir un grelot ou des grains de riz. Peu à peu elles ont perdu leur rôle de jouet et sont devenues des oeuvres d'art.

Un petit clin d'oeil est donné à cet art des Temari dans la cuisine japonaise avec les Temari sushi, appelés ainsi à cause de leur forme.
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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 19:05

La cuisine japonaise est délicieuse, peu calorique et saine puisqu'on utilise des produits frais.
C'est aussi un régal pour les yeux, comme vous pourrez le constater en réalisant vous-même des plateaux de sushi ou tout autre préparation d'un repas japonais.

Sur un plan nutritionnel, dieu sait que le sujet est de bon ton en ces temps de lutte contre la "mal-bouffe", c'est une nourriture équilibrée:
  • Le riz est source de proteines (lysine) et de vitamine B2 (aidant au métabolisme des glucides) il contient également du magnésium, du phosphore, du potassium et un peu de fer.
  • Le poisson apporte des acides gras Oméga 3 et de la vitamine B12.
  • Les légumes frais renferment des vitamines, des sels minéraux, des fibres et des antioxydants.
  • La  variété de produits dérivés du soja (tofu, miso et sauce de soja) sont riches en proteïnes, en fer et en sels minéraux.
  • Les algues sous toutes les formes (wkame, nori) sont une source supplémentaire de vitamines et sels minéraux notamment l'iode.
  • Même le wasabi, sorte de raifort, si craint par les occidentaux à cause de son goût très fort est également riche en vitamine C.
En règle générale on sert tous les plats ensemble et chacun de les manger dans l'ordre qu'il souhaite, d'aller et venir d'un plat à un autre.
Vous le verrez cette cuisine demande une préparation assez conséquent mais après tout est servi et vous goûtez le plaisir d'être à table avec tout le monde.
En princiipe la décoration de la table, la présentation des mets et le choix de produits de saison fait que votre repas reflète bien la période de l'année.

Je tenais à vous apporter ces éléments avant de vous faire découvrir une partie plus spécifique de la cuisine japonaise: les sushi et les sashimi.
Maintenant je me lave les mains (très important l'hygiène), et je vous dis tout ce que je sais en ce domaine où j'ai encore beaucoup à apprendre sans doute. Rendez-vous compte on devient itamaé(chef) qu'après de nombreuses années d'apprentissage et de pratique.
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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 18:45


Il n'y a pas une mais, des cuisines japonaises...


Distinguons quatre grandes catégories:

  1. La cusine de poisson cru avec ses deux grandes variantes que sont les sashimi et les sushi
  2. La cuisine de viande grillée avec les brochettes appelées yakitori
  3. La cusine de pâtes où l'on trouve les soba ou les udon
  4. Les tempura, sorte de beignets.
Mais ce serait assez limitatif que de s'arrêter là car cette gastronomie japonaise est riche en diversité, dans cet article introductif à la cuisine japonaise, je citerai encore le Sukiyaki (spectaculaire cuisson de la viande devant vous sur la table), le Shabu-shabu (viande cuite dans un bouillon), l'anguille grillée, l'Oden (ingrédients variés cuits dans un bouillon de poisson).
Bien entendu je reviendrai régulièrement sur tous ces domaines culinaires et vous les présenterai un à un, car chacun vaut bien un article.

Pour commencer je vais présenter le plus connu d'entre eux, et pour lequel on a parfois le plus de réticence c'est la cuisine de poisson cru et ses déclinaisons.
Retrouvez-moi un peu plus bas...
A tout de suite
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Carte De Visite - Meishi

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